Centre pour la Démocratie, le Développement et la Culture en Afrique
Dans le cadre de la formation décentralisée en Stabilité Institutionnelle et Sécurité Humaine à Conakry du 29 au 30 janvier, les acteurs de la société civile guinéenne se sont penchés au cours de cette deuxième journée, sur les questions de stabilité institutionnelle et de sécurité humaine.
Les quatre régions naturelles de Guinée ayant été passées au crible le premier jour de la formation afin de répertorier les facteurs endogènes et exogènes conduisant à l’instabilité des institutions, les acteurs de la société civile guinéenne ont hier, analysé le rôle de la société civile dans la stabilité des institutions et la sécurité humaine.
Les restitutions des travaux de groupe ont fait ressortir l’importance du rôle de régulation et d’interface que doit jouer la société civile entre population et gouvernement, mais également de médiation entre les différents acteurs en conflits. Les participants se sont également accordés sur l’importance d’un plaidoyer, conduit par la société civile, pour le respect des textes de lois (minier, civil et pastoral), ainsi que pour leur vulgarisation. Des initiatives en ce sens ont déjà fait leur preuve, comme la formation des « parajudiciaires », en Haute Guinée, qui aident les populations à comprendre leurs droits.
De nombreuses menaces à la sécurité humaine ont également été listées par région naturelle, ce qui a permis à tous les participants, outre le fait d’avoir une vue d’ensemble du pays, de mettre en exergue de potentiels axes interventions sur lesquels, suite à cette formation, ils pourront ensemble travailler. Certaines de ces pistes de réflexions seront également présentées, dans le cadre du CPCC (Cadre de prévention des conflits de la CEDEAO), aux autorités présentes lors de la journée de plaidoyer sur le thème « La fin de l’impunité et la promotion de la bonne gouvernance » prévue le jeudi 30 janvier.