Les enjeux sécuritaires en Afrique de l’Ouest : focus sur le Sénégal

Le Sénégal est souvent cité comme un modèle de stabilité dans la sous-région ouest-africaine, laquelle est régulièrement secouée par des crises politiques majeures. S’il est vrai que le pays de la Teranga ou hospitalité est moins affectée par la violence que ses voisins, il reste néanmoins en proie à des menaces d’ordre divers. D’un point de vue sécuritaire, le pays est toujours affecté par le conflit de basse intensité qui se déroule en Casamance depuis plus de trente ans. De plus, il n’est pas à l’abri de la menace du terrorisme djihadiste qui fait rage dans la sous-région. Le Sénégal fait également face à des défis au niveau socio-économique et écologique. Salué pour sa bonne gouvernance par rapport à ses voisins africains, des améliorations restent souhaitables notamment au niveau de la gestion foncière ainsi que la lutte contre la corruption dans le pays.

Des menaces d’ordre politico-militaires

Le conflit casamançais : facteur d’insécurité depuis plus de trente ans

Le Sénégal est touché depuis une trentaine d’années par un conflit de basse intensité en Casamance. Celui-ci est né des revendications indépendantistes d’une partie de la population de cette région. Il oppose le groupe rebelle Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), qui était à l’origine un parti politique visant à représenter le sud du pays, au gouvernement sénégalais depuis 1982. Si cette guerre civile est l’une des moins meurtrières d’Afrique, elle a fait de nombreuses victimes dont une grande partie en raison des mines antipersonnel présentes dans la région. Cette guerre civile a entrainé un important déplacement de population au sein du pays et dans les pays voisins. L’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance estimait en 2014 le nombre de déplacés internes à 52 800 et à 20 000 ceux qui ont trouvé refuge dans les pays limitrophes.

La région Sud du Sénégal, enclavée entre la Gambie et la Guinée-Bissau, abrite des populations homogènes dont les pratiques culturelles sont similaires à celles des deux pays voisins. L’éloignement géographique par rapport à la capitale et au reste du pays a amené un sentiment d’exclusion chez ces populations. La région riche en ressources naturelles, qualifiée de « grenier national du pays », a longtemps fait l’objet d’une exploitation sans bénéfices pour les populations locales. Cela a alimenté une impression de pillage de la région au profit du reste du pays. De plus, le manque d’infrastructure de base ainsi que de politiques de développement de la région a favorisé l’envie de se détacher de l’autorité sénégalaise.

Le conflit affecte tous les secteurs économiques et donc freine le développement de la région. La Casamance a un potentiel touristique considérable mais le nombre de visiteurs étrangers a chuté en raison du risque d’affrontements entre les rebelles et les forces de l’ordre. Le secteur de l’agriculture est sous-exploité notamment en raison de la présence de mines antipersonnel dans les zones arables. A cela s’ajoute la grande insécurité de la population liée aux différents braquages routiers et prises d’otages menés par des combattants se réclamant du MFDC.

Aujourd’hui, la dimension politique du mouvement s’est amoindrie pour laisser place à une violence s’apparentant plus à la criminalité organisée. Cette dernière est rendue possible par la prolifération et le trafic d’armes légères et de petit calibre (ALPC) amenés par le conflit. La guerre a facilité l’installation d’une économie de la drogue en Casamance notamment du fait de sa frontière poreuse avec la Guinée Bissau, plaque tournante du narcotrafic en Afrique de l’Ouest. La présence des ALPC entraine des répercussions sur la sécurité humaine des habitants de la région. Elles ont été utilisées pour le trafic de bois, de drogues, le vol de bétail, des braquages et, sporadiquement, des enlèvements.

Un arrêt définitif du conflit nécessiterait au préalable de conduire des négociations avec les porte-paroles légitimes du mouvement. Cependant, le MFDC a éclaté en factions rivales menées principalement par Salif Sadio au nord et son concurrent César Atoute Badiaté au sud. Ils font tous deux face à des chefs rebelles dissidents au sein de leurs zones ce qui ne permet pas une négociation homogène avec les autorités. Une réelle volonté de discuter semble faire défaut tant du côté des rebelles que celui de l’Etat, chacun campant sur ses positions. De plus, les forces sénégalaises manquent de ressources pour la conduite d’un processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) efficace. La question d’un retour à la paix en Casamance nécessiterait une action concertée des pays impliqués à savoir le Sénégal, la Gambie et la Guinée[1]Bissau. Toutefois, les tensions dans leurs relations diplomatiques ne favorisent pas la cohésion surtout lorsque ces deux derniers sont accusés d’avoir participé à l’armement des rebelles. En effet, l’homogénéité ethnique des populations de ces trois pays complique le contrôle des déplacements dans les zones frontalières. C’est ainsi que certains combattants du MFDC ont pu trouver refuge dans en Gambie et en Guinée-Bissau avec la complicité des populations locales. Bien que ce conflit ne semble pas empirer, la situation reste préoccupante pour le bien-être des populations et le devenir économique du pays.

La menace terroriste aux portes du Sénégal ?

Le terrorisme est devenu une préoccupation majeure sur la scène internationale. Les récentes attaques en Afrique de l’Ouest notamment au Burkina Faso en janvier et en Côte d’Ivoire en mars 2016 ont démontré qu’aucun pays de la sous-région n’est à l’abri. Les autorités sénégalaises ainsi que les citoyens craignent un attentat sur leur territoire.

A l’image des autres pays de la sous-région, les frontières sénégalaises sont poreuses. Ce phénomène, ajouté à l’instabilité de la région et notamment de ses voisins les plus proches tels la Mauritanie ou le Mali, fait courir un risque pour le pays. En témoigne la présence de nombreux groupes terroristes opérant dans la région comme Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), Ansar Dine, Al Mourabitoune, Boko Haram (ou Etat Islamique en Afrique de l’ouest) ou encore Le Front de libération du Macina. Les pays qui se sont engagés dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région s’exposent à des représailles de la part de ces groupes. C’est le cas du Sénégal dont les forces armées opèrent au sein de la MINUSMA. De plus, les relations étroites qu’il entretient avec l’occident notamment la France et les Etats-Unis feraient du Sénégal une cible privilégiée des terroristes.

Les groupes tels l’Etat Islamique ou AQMI ont enregistré en leur sein la présence de combattants sénégalais notamment en Libye et au Mali. En février dernier, plusieurs présumés djihadistes sénégalais auraient été arrêtés en Mauritanie et extradés au Sénégal. Certains d’entre eux se sont récemment mis en scène dans des vidéos postées sur les réseaux sociaux projetant de mener le Djihad au Sénégal. D’ailleurs, en 2015 les autorités auraient démantelé un réseau sénégalais affilié à Boko Haram au Niger et au Nigeria, préparant un attentat dans le pays.

Dans une perspective de prévention de ces attaques, l’Etat sénégalais a pris des mesures sécuritaires appropriées. Le contrôle du financement des mosquées a fait l’objet d’un renforcement qui a entrainé la suspension de la construction de la mosquée de l’aéroport de Dakar, soupçonnée d’être financée par des courants extrémistes. La sécurité aux frontières et dans les zones sensibles a également été accrue. Par ailleurs, le Sénégal a développé une coopération militaire avec la France et les Etats Unis. Cette dernière concerne une aide financière ainsi que le renforcement des capacités des services de renseignement et des forces de l’ordre sénégalaises. Une cellule antiterroriste a aussi été mise en place.

Cependant, la complexité du phénomène terroriste nécessite une action pluridisciplinaire qui dépasse le simple domaine sécuritaire. La meilleure prévention étant l’adoption d’une stratégie globale axée sur les enjeux socio-économiques comme l’éducation, le chômage, le bien-être de la population et la réduction des inégalités sociales. La jeunesse devrait constituer la cible prioritaire de ces mesures dans le sens où elle est la plus en proie aux inégalités, aux frustrations et est donc plus facilement manipulable.

Des défis socio-économiques et environnementaux

Un accès inégal au marché de l’emploi

Les Sénégalais sont sujet à des difficultés socio-économiques. Selon la banque mondiale 46,7% d’entre eux vivaient en dessous du seuil de pauvreté en 2010. Le taux de chômage en 2015 se situait autour de 13%. Alors qu’ils constituent la majeure partie de la population, les jeunes sont les plus touchés par la pauvreté. Les jeunes en âge de travailler, c’est-à-dire de 15 à 35 ans, représenteraient plus de la moitié de la population active. En 2011, le taux de chômage des jeunes était estimé à 12,2%. Les principales causes du chômage des jeunes semblent être liées à l’instabilité du marché du travail ainsi qu’à l’inadéquation entre les formations dispensées et les besoins des employeurs. D’une part, le manque d’instruction de beaucoup de jeunes sénégalais représente un frein à leur accès à l’emploi. La part des jeunes n’ayant reçu aucune instruction est estimée à 46% et 24% n’auraient pas dépassé l’école primaire. D’autre part, les jeunes diplômés du niveau supérieur semblent être fortement touchés par le chômage également avec un taux atteignant les 31% en 2011.

De ce phénomène émerge un mal-être de toute une partie de la population et le sentiment d’être en marge de la société. Cette situation est exacerbée par le coût élevé de la vie au Sénégal ainsi que par l’accès inégal aux services de base de l’Etat comme les transports, un logement décent mais également les activités sportives, culturelles et les technologies de l’information et de la communication. Alors que la jeunesse sénégalaise devrait être au cœur des préoccupations des responsables du pays, elle en semble exclue. Pourtant, mettre les jeunes au travail permettrait de les responsabiliser et de stabiliser leur situation lorsqu’il est largement admis que la précarité favorise le développement de la délinquance et la prédisposition à la violence.

Les femmes sont également les grandes laissées pour compte du marché de l’emploi. D’une part, elles sont affectées par le chômage et le sous-emploi en raison de discriminations sexo-typées. Les femmes sont très largement représentées dans l’économie informelle en particulier dans les emplois domestiques. L’accès à l’emploi est fortement discriminé surtout au niveau des postes à responsabilités. En 2010, la différence de salaire entre les hommes et les femmes à poste égal était de 66%. D’autre part, une grande partie des femmes est condamnée à des travaux domestiques non-rémunérés en raison du poids des pratiques traditionnelles. Ces travaux sont souvent une obligation dès le plus jeune âge ce qui éloigne les jeunes filles des établissements d’instruction et impacte grandement le taux d’alphabétisation chez ces dernières et donc leur future insertion sur le marché de l’emploi.

La situation économique de nombreuses sénégalaises a engendré une volonté d’émigrer chez certaines d’entre elles. Attirées par de faux contrats alléchants dans les pays arabes tels le Liban ou l’Arabie Saoudite, de jeunes sénégalaises ont été victime de réseaux de trafics humains. Une fois leurs passeports confisqués, elles auraient servi d’esclaves domestiques et subi des sévices physiques, sexuels et psychologiques dans leurs pays d’« accueil ».

L’absence de prise en compte environnementale et ses répercussions socio-économiques et sanitaires

Le secteur de la pêche employait 800 000 personnes et générait 370 millions de dollars grâce à l’exportation en 2014. Bien que les ressources halieutiques soient capitales pour l’économie et la sécurité alimentaire du pays, les autorités sénégalaises laissent faire des pratiques endommageant l’environnement et donc la pérennité de ces ressources. Il s’agit en partie de la construction d’habitations, de complexes hôteliers en bord de mer ou encore l’installation d’industries le long de la baie de Hann à Dakar. Des pratiques favorisant l’érosion côtière qui contribue fragiliser les écosystèmes marins et donc à amoindrir les ressources. Si le Sénégal continue à ce rythme, les répercussions à court terme seront la disparition des plages, la destruction des habitations littorales qui entrainera des déplacements de population importants – 70% de la population étant installée sur le littoral – ainsi que la perturbation des cycles des espèces maritimes. A moyen terme, les terres et les aquifères se saliniseront privant ainsi les populations de terres agricoles et de ressources en eau douce.

Ces dernières années, la quantité de déchets non-biodégradable a considérablement augmenté au Sénégal y compris des déchets toxiques comme la dioxine. Entre la mauvaise gestion de ceux-ci par les autorités et l’absence de sensibilisation des populations, les déchets ont envahi le pays. Au-delà de l’aspect esthétique et des odeurs nauséabondes qu’il dégage, le volume considérable d’ordures non traitées dans les rues sénégalaises constitue un important vecteur de maladies. Ces déchets peuvent être à l’origine de maladies affectant directement l’homme comme la diarrhée ou le choléra, mais également de maladies transmissibles à l’homme par les animaux telles la peste ou la rage. D’autre part, l’absence de traitement des déchets biomédicaux comme les seringues laissées dans la nature peuvent favoriser la prolifération du VIH/Sida. Plus particulièrement la mauvaise gestion des déchets plastiques représente une menace à divers niveaux. Il est reconnu que 30% de la mortalité du cheptel en milieu urbain est dû à l’ingurgitation de déchets plastiques. Ces derniers sont aussi en partie responsables du déclin de la diversité des espèces maritimes comme les tortues de Gandiol. En milieu urbain, les déchets plastiques obstruent les canaux d’évacuation des eaux usées ce qui favorise le développement de microbes et de moustiques vecteurs du paludisme. Les autorités peinent déjà à gérer les eaux usées qui ne peuvent pas être prises en charge par le milieu naturel. Les systèmes d’évacuations étant défaillants dans les grandes villes et inexistants dans les villages.

Des failles persistantes dans la bonne gouvernance du Sénégal

La nécessité d’une réforme du secteur foncier

« Au Sénégal, la terre a toujours été un enjeu économique, politique et social ainsi qu’une source de conflits entre ceux qui déclarent en être les maîtres, ceux qui l’exploitent effectivement et ceux qui légifèrent sur ses composantes ». Cette citation de l’ancien directeur des domaines, Monsieur Ciré Sall, témoigne de l’importance qu’occupe le secteur foncier dans la vie sénégalaise. L’accès à la terre fait l’objet d’une compétition entre les différents groupes sociaux qui élaborent des stratégies de plus en plus radicales pour s’emparer des espaces disponibles. La multiplicité des règles de droit applicables et la faiblesse des capacités de gestion du cadastre entrainent un management inefficace des terres. Ces dernières sont mal réparties et distribuées de manière discriminatoire.

En milieu urbain, l’exode rural associé aux migrations sous-régionales vers les villes sénégalaises entraine un risque de pénurie des terrains. Les communes de Ngor, Ouakam et Yoff à Dakar sont celles où la majorité des litiges fonciers sont relevés au Sénégal. La gestion foncière sénégalaise se retrouve coincée entre la législation en vigueur, souvent mal appliquée, et les pratiques traditionnelles. Il arrive que des chefs traditionnels accordent des terrains à des familles sans en avoir l’autorité. Cela complique le travail de l’administration centrale et des collectivités locales qui peinent déjà à recenser les terrains disponibles et gérer les litiges associés. En milieu rural, les conflits fonciers opposent généralement éleveurs et agriculteurs relativement au parcours du bétail et les servitudes de passage. La rareté des terres est accentuée par leur monopolisation par de grandes sociétés minières ou par l’agriculture extensive ainsi que par la dégradation de l’environnement et des conditions climatiques.

Dans ce contexte une réforme du secteur foncier apparait comme nécessaire pour améliorer la gestion et ainsi apaiser les tensions. Cette réforme devrait entre autre établir une base de données fiable des propriétés immobilières pour chaque collectivité locale, unifier les deux régimes fonciers en vigueur afin d’éviter les confusions, mettre en place d’un cadastre rural réguler l’exploitation des aires de pâturage et des terres agricoles entre les éleveurs pastoraux et les agriculteurs et créer une Agence nationale chargée de la mise en œuvre de la réforme.

La lutte contre la corruption

La lutte contre la corruption s’est érigée comme une composante majeure de la Gouvernance publique dans le monde. En effet, aucun secteur de la gestion des affaires publiques n’est épargné par ce fléau et le Sénégal ne fait pas exception. Peuvent être cités les secteurs de la santé, des impôts, des transports, des marchés publics jusqu’au « racket » des chauffeurs de taxis par les forces de l’ordre. Ces pratiques illégales constituent un frein au développement du pays puisque l’argent et les biens publics détournés ne sont pas réinvestis pour la nation. De nos jours, la corruption est d’autant plus difficile à combattre qu’elle s’inscrit dans un contexte de sophistication de la criminalité financière qui passe par des procédés de plus en plus complexes et se développe à travers des réseaux parfois transnationaux. Ce phénomène nécessite une réadaptation du cadre juridique. Dans cette optique, le gouvernement a mis en place des corps et organes de contrôle interne et externe de l’État, notamment, l’Inspection générale d’État et la Cour des Comptes. La transposition des instruments internationaux dans le droit sénégalais a abouti à la création de nouvelles institutions telles la Commission nationale de Lutte contre la non[1]transparence, la Corruption et la Concussion(CNLCC).

Par ailleurs, l’ambition affichée du président Macky Sall à lutter contre la corruption avait fait naitre en 2012, l’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). Cet organisme vise à prévenir et à lutter contre la fraude, la corruption, les pratiques assimilées et les infractions connexes. L’ancienne présidente de l’OFNAC, Nafi Ngom Keita s’est récemment vue remplacer par la magistrate Seynabou Ndiaye Diakhaté. Cette décision est survenue quelque temps après la publication d’un rapport de l’OFNAC sur la corruption au Sénégal. Le document en question a révélé des pratiques de corruption dans de nombreux domaines dont l’administration publique sénégalaise. Ce limogeage est interprété par certains observateurs comme une réponse au document publié qui mettait en cause des proches du chef de l’Etat notamment dans la gestion de certaines entreprises publiques.

En somme, malgré les notes positives souvent adressées au Sénégal pour sa stabilité, le pays présente des facteurs de vulnérabilité. Etant un des pays les moins touchés par la violence en Afrique de l’Ouest, le Sénégal reste néanmoins confronté à une rébellion armée dans le sud du pays qui alimente les trafics transfrontaliers en tout genre et la dissémination d’ALPC sur le territoire. Il n’est pas non plus à l’abri d’une potentielle attaque terroriste, fléau actuel de la sous-région. Les inégalités sociales présentes au sein de la population, en particulier la jeunesse, pourraient présenter un risque de confrontation entre celle-ci et l’Etat et d’augmentation de l’insécurité en raison de la délinquance montante. L’Etat est également sujet à des défis concernant sa gouvernance en ce qui concerne la corruption ou encore la gestion foncière. Par ailleurs, la découverte de nouvelles ressources naturelles sur le territoire représentera un enjeu pour l’Etat en termes de gouvernance et de répartition des bénéfices pour la population.

 

Source : Rapport Gorée Institute sur les enjeux sécuritaires en Afrique de l’Ouest (2017)