Centre pour la Démocratie, le Développement et la Culture en Afrique
Dans la capitale ivoirienne depuis le 25 septembre 2018, la Mission d’Assistance Electorale (MAE) du Gorée Institute s’est déjà lancée dans sa dynamique de participer à l’instauration d’une paix et d’une stabilité durable par la proposition d’actions de prévention et de résolution de conflits portées par les femmes et les jeunes de Côte d’Ivoire. Avec la Plateforme de veille électorale, la MAE peaufine ses stratégies de prévention des conflits. Ce jeudi 27 septembre, elle a tenu un atelier d’échange avec ses partenaires de mise en œuvre regroupés autour de la Plateforme panafricaine des femmes et des jeunes pour la Paix, la Démocratie et la Gouvernance.
Au menu de cette rencontre, une présentation du Gorée Institute et de son modèle, suivie d’une présentation de la Plateforme. Ensuite, la mission a procédé à un rappel de la collaboration et des acquis de la Plateforme, avant de rappeler les principes de collaboration et des critères d’inclusion et d’exclusion. La réunion d’échange entre la MAE de l’Institut Gorée et la Plateforme de veille électorale a par ailleurs servi de tribune pour faire un brainstorming sur le volet des Technologies de l’Information et de la Communication (adresse site web, réseaux sociaux, etc.)
Dans le même sillage, la MAE a procédé à la présentation d’un Programme actualisé, avant de passer à la discussion et à la finalisation du chronogramme. Ce dernier tournera autour de différents axes, précisément la formation monitoring de la violence, le déploiement des moniteurs de la violence, la mise en place de la Plateforme technique du monitoring de la violence, la rencontre avec les parties prenantes, la formation des observateurs, le déploiement des observateurs et la mise en place de la structure de veille électorale. Les échanges ont également porté sur la présentation du document d’évaluation des besoins.
Par ces différentes initiatives, le Gorée Institute souhaite rééditer sa réussite lors de la présidentielle de 2015 où il avait mis en place la Plateforme des femmes et jeunes. Pour les élections locales d’octobre aussi, l’Institut veut impulser une dynamique citoyenne de monitoring et d’observation en faisant contribuer qualitativement les femmes et les jeunes à la réalisation d’un scrutin libre, crédible et transparent.