Centre pour la Démocratie, le Développement et la Culture en Afrique
Le Sénégal est en passe de devenir un pays « riche en ressources naturelles », si l’on en croit au Fonds Monétaire International (FMI). En effet, notre pays est riche en cinq gisements majeurs contenant des réserves estimées à 450 millions ou 500 millions de barils, d’après le Directeur général de la Société nationale du pétrole (PETROSEN). Un potentiel minier qui doit être mis au service du développement durable, de la stabilité, de la justice sociale et surtout du bien-être du peuple sénégalais.
Après plusieurs activités menées au cours de l’année 2018 dans une perspective de promotion du partage juste et équitable des revenus tirés des ressources minérales et pétrolières au Sénégal (atelier de réflexion sur les enjeux et défis du dialogue inclusif sur les questions relatives à la gestion des ressources pétrolières et gazières au Sénégal, atelier de réflexion sur les défis actuels de la réalisation de la justice fiscale dans le secteur extractif, atelier de partage du rapport de conciliation ITIE 2017), le Gorée Institute qui a fait de la bonne gouvernance des ressources naturelles en Afrique une préoccupation majeure, continue de s’inscrire dans la même dynamique de favoriser la gestion transparente et équitable des ressources naturelles au Sénégal.
C’est à cet effet que le Centre pour la Démocratie, le Développement et la Culture en Afrique tient, les 22 et 23 juillet prochains, un atelier d’échanges et de partage sur « les enjeux législatifs, environnementaux et économiques des ressources pétrolières, gazières et minières au Sénégal ». Et par la même occasion, la présentation d’un dispositif de monitoring de la gouvernance des ressources naturelles. A travers cet atelier, l’Institut panafricain vise à créer un débat ouvert et éclairé au profit des citoyens pour ainsi contribuer à l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles de manière transparente, inclusive et équitable. Il s’agit aussi pour l’Institut de présenter son dispositif de monitoring et de plateforme technologique contribuant à analyser les politiques et pratiques auxquelles les différentes parties prenantes ont recours pour régir le secteur. Institutions étatiques, organisations de la société civile, fondations et partenaires au développement prendront part à cet atelier, au même titre que le Réseau des Parlementaires pour la Gouvernance des Ressources Minérales, le Secteur privé, les blogueurs et les journalistes œuvrant pour la bonne gestion des ressources minérales.
Par la même occasion, l’Institut va renforcer les capacités des parlementaires sénégalais sur les questions liées à la justice fiscale, à la transparence et à la responsabilité, afin qu’ils soient plus autonomes et capables de mener des actions de plaidoyer efficaces pour une gouvernance transparente, inclusive et responsable. Enfin, un forum national multipartite annuel sera mis sur pied pour fournir un cadre de plaidoyer pour la gestion des besoins de la communauté et la prévention des conflits au niveau local.