Centre pour la Démocratie, le Développement et la Culture en Afrique
Le Gorée Institute, Centre pour la Démocratie, le Développement et la Culture en Afrique, convaincu que des médias libres, indépendants et responsables sont le socle de la démocratie et les garants de la paix sociale, a mis en place le projet « Médias et Prévention des Conflits » depuis 2013. Ce projet a pour objectif global de renforcer la collaboration entre les medias et la société civile dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix en Afrique de l’ouest. A travers ce projet, le Gorée Institute entend aussi promouvoir la responsabilité des médias et leur contribution à la lutte contre le radicalisme et l’extrémisme violent en Afrique de l’ouest.
Deux premiers ateliers de formation et d’échange d’expériences ont été organisés respectivement en novembre 2014 et en avril 2015. Ces deux sessions ont permis de mobiliser et de former des acteurs des médias et de les sensibiliser sur leur responsabilité dans la prévention des conflits, la consolidation de la paix et la promotion des droits de l’homme en Afrique de l’Ouest. Au total, trente (30) journalistes et professionnels des medias en provenance du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, de Guinée, de Guinée Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Togo ont vu leurs compétences renforcées dans l’analyse des conflits et les mécanismes de gestion pacifique des crises.
Dans la poursuite de ce même objectif global, un troisième atelier sera tenu du 2 au 4 novembre 2016, dans les locaux du Gorée Institute situés sur l’île de Gorée, à l’intention de trente (30) journalistes et professionnels de médias en provenance de neuf (09) pays d’Afrique de l’ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo.
L’objectif général du présent atelier est de renforcer les capacités des 30 acteurs des médias bénéficiaires dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix en Afrique de l’ouest. Il s’agit aussi de promouvoir les principes de la « liberté de la presse », la « responsabilité sociale des médias » et le « journalisme sensible aux conflits » dans cette sous-région ouest-africaine qui est devenue un foyer de l’extrémisme violent et du terrorisme transnational.