Centre pour la Démocratie, le Développement et la Culture en Afrique
Par Aïda Murielle Samb, Stagiaire Assistante Projet
Introduction
Une certaine accalmie ou une situation hybride de ni paix ni guerre règne en Casamance de nos jours. La géopolitique et la gestion de la Sénégambie méridionale se trouvent en crise depuis 1982. Bien que ce soit un conflit de faible intensité et l’un des moins meurtriers parmi les conflits africains actuels, ce dernier relève d’une certaine complexité, car il est « à la fois identitaire, religieux, politique et il reste largement tributaire de sa géopolitique. » (Goree Institute, 2015, p.12, 38). Le problème sécuritaire sous-jacent au conflit se pose à travers la question des réfugiés en Gambie et en Guinée-Bissau, et à travers des déplacés à l’intérieur des frontières sénégalaises. Leur retour nécessitera de repenser la cohésion sociale et placera au cœur de la réflexion et des discussions les frontières tracées lors de la colonisation. Ceci dit, le Goree Institute : Centre pour la Démocratie, le Développement et la Culture en Afrique, œuvre pour la fédération des initiatives par le biais d’une mise ensemble des autorités civiles religieuses, de l’État, du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), des universitaires, de la société civile, ainsi que des populations qui se voient le plus affectées par le conflit. La présente note de lecture sur l’ouvrage « Conflit et Paix en Casamance : Dynamiques locales et transfrontalières »[1] publié en 2015 par le Goree Institute se base sur les deux questions suivantes de recherche : Quels sont les facteurs à l’origine de l’instabilité institutionnelle et politique en Afrique de l’Ouest ? Est-ce que les mécanismes traditionnels de gestion de conflit mobilisés par les acteurs de la société civile sont adéquats à la résolution des conflits en Sénégambie méridionale ? (Goree Institute, 2015, p.5-6, 12-13)
L’héritage cartographique de l’empire coloniale, notamment l’enclavement de la Casamance entre le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau, a transformé le long de la vallée du fleuve Sénégal en foyer de départ des migrations vers le « Sénégal utile » ou vers l’étranger. De plus, ce phénomène d’exode rural a été renforcé par la faillite des domaines économiques poussés dans les régions périphériques (i.e. gomme et coton). En conséquence, la Casamance souffre d’une politique de développement inégale en comparaison avec la côte centre-ouest et c’est cette situation qui se trouve à l’origine de la persistance du mouvement séparatiste qui nourrit les désaffiliations, l’émergence de nouvelles solidarités, ainsi que l’expansion des ethnismes. (Goree Institute, 2015, p.18-19)
Dans un premier temps, il convient de se pencher sur la construction de la nation sénégalaise, cette dernière étant constamment mise en épreuve et fragilisée par le conflit casamançais. De même, ce conflit intraétatique est source de mésentente entre le Sénégal et les pays voisins, notamment la Gambie (Nord) et la Guinée-Bissau (Sud), et s’étend dès lors à la dimension internationale. L’instabilité de la Guinée-Bissau, son implication dans le crime organisé du narcotrafic, ainsi que son rôle dans l’approvisionnement du marché des armes à feu, a affecté le sud du Sénégal. Concernant la Gambie, c’est l’utilisation du séparatisme casamançais comme ressource politique qui pose problème. L’instrumentalisation de la rébellion casamançaise comme ressource stratégique dans un jeu politico-militaire de la Guinée-Bissau et la Gambie, lieux où les rebelles s’approvisionnent et trouvent du soutien, relève alors du domaine tactique. (Goree Institute, 2015, p.26,40) En même temps cela rend les tentatives diplomatiques du Sénégal à mener des dialogues avec ses états voisins difficile. Une double dynamique d’unification et d’émiettement caractérise les relations entre ces trois états voisins confrontés aux crises récurrentes. Finalement, la crise casamançaise peut être classée dans le lot d’une politique de mauvaise gouvernance des régions frontalières par le Sénégal, puisque les problèmes sous-régionaux ont réussi à se transformer en trouble intérieur persistant. (Goree Institute, 2015, p.18-29, 36)
Bien que le conflit ait d’abord été considéré comme une question purement interne au Sénégal, ne nécessitant aucune médiation externe, la situation géographique particulière de la Casamance renvoie à une nécessité d’étudier d’une manière plus profondément la dimension régionale du conflit. En outre des groupes dissidents qui ont émergé, les réfugiés qui se déplacent vers la Gambie et la Guinée-Bissau créent une pression humanitaire qui dépasse l’aspect national. (Goree Institute, 2015, p.56-57) Les initiatives de paix n’ont pas abouti puisqu’elles se sont trop souvent concentrées sur les problèmes intérieurs, alors que ce conflit régional ne peut pas être résolu par l’action isolée de l’État sénégalais. (Goree Institute, 2015, p.72)
La géopolitique du conflit en Casamance
« Une histoire complexe et mouvementée, ‘une exceptionnelle imbrication des problèmes de géopolitique interne et de géopolitique externe’ dont l’aspect le plus visible est l’enclavement de la Gambie dans le Sénégal et qui isole la Casamance du reste du pays. » (Goree Institute, 2015, p.37)
La question casamançaise n’a pas cessé de se poser depuis les années 1980 jusqu’à nos jours. Pour comprendre ce conflit qui perdure depuis plus que trente ans et afin de trouver des solutions à ce dernier, il est crucial de prendre en compte la dimension géopolitique de la Sénégambie méridionale, ainsi que les multiples acteurs qui sont impliqués dans sa résolution. L’enclavement géopolitique de cette région est une construction coloniale, « isolant une partie d’un ancien ensemble et ses marges, et intégrant pour la première fois ses diverses composantes autrement que par des rapports de forces internes » (Goree Institute, 2015, p.37-38). Le facteur géopolitique ressort alors comme premier facteur explicatif, même si au départ le MFDC tentait de donner une justification historique à sa rébellion. En effet, n’ayant jamais constitué une entité politique propre, partageant son peuple et son histoire avec la Gambie et la Guinée-Bissau, l’unité casamançaise émerge qu’au XXe siècle. L’argument principal avancé par le MFDC postule qu’il n’y avait aucune raison objective justifiant l’appartenance de la Casamance au Sénégal et que cela été une erreur commise par l’ancien colon français. Par contre, un traité d’échange de territoires entre la France et le Portugal signé en 1886 prouve la validité judiciaire de l’inclusion de la Casamance au sein de la République du Sénégal. Mais avec la fin de la Guerre Froide le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes encourageait de mettre en question l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation. (Goree Institute, 2015, p.40-41)
La Gambie
« Géopolitiquement parlant, la séparation de la Casamance du Sénégal aurait un grand avantage pour la Gambie ; elle la libérait de la situation inconfortable dans laquelle elle se trouve, c’est-à-dire engloutie à l’intérieur du Sénégal. » (Goree Institute, 2015, p.46)
La Gambie isole la Casamance physiquement du nord du Sénégal. Cela entraîne une discrimination ethno-culturelle et une marginalisation économique de la région. Le MFDC initialement représentant les intérêts de la population casamançaise tournera dans les années 1980 vers une scission entre la Casamance et le Sénégal. C’est lors de la manifestation de masse à Ziguinchor que le drapeau tricolore sénégalais c’est vu remplacé par un drapeau blanc et que la rébellion du MFDC devenait visible. La répression violente à la manifestation pacifique de la part du gouvernement sénégalais produisait plusieurs morts et des arrestations parmi les manifestants et a eu comme conséquence l’insurrection ouverte de la branche armée du MFDC. (Goree Institute, 2015, p.59-60)
« Le déploiement de l’armée sénégalaise en réponse à cette insurrection a conduit à la militarisation à grande échelle du conflit et a déclenché une spirale de violences, de violations des droits de l’homme perpétrées par les deux parties. » (Goree Institute, 2015, p.60)
La situation hybride actuelle de « ni paix ni guerre » est caractérisée par des attaques sporadiques, mais néanmoins meurtrières, de la part du gouvernement ainsi que de la part de certaines factions rebelles. De plus, elle facilite le banditisme et les trafics illégaux (i.e. drogues, bois, armes légères et autres). L’absence d’un commandement central au MFDC, ainsi que la fragmentation des sécessionnistes constituent un obstacle au dialogue de paix. Jouant le rôle de médiateur, ce sera la Gambie qui intervient pour organiser des initiatives à la paix aboutissant à l’Accord de Banjul (1999). Mais avec l’élection du président Wade au Sénégal, convaincu que les forces militaires et sécuritaires gambiennes apportaient leur aide aux rebelles et que l’élite gambienne profitait de l’instabilité pour couper illégalement du bois et se livrer à la culture de cannabis, une relation caractérisée par la méfiance réciproque s’est installée entre les deux pays voisins. La Gambie en revanche croyait que le Sénégal est devenu non seulement le refuge le plus sûr pour les dissidents et criminels gambiens, mais également espace de rencontre pour toutes conspirations anti-gambiennes. (Goree Institute, 2015, p.60-64)
En outre, la question humanitaire se pose avec l’intensification des combats et le déploiement permanent de l’armée sénégalaise le long des frontières sénégalo-gambiennes. En conséquence, la deuxième vague de réfugiés qui arrive en Gambie dès 2006 s’y établira en permanence et sera plus réticente à retourner en Casamance pour de nombreux raisons comme la peur des persécutions, la terre casamançaise contaminée par les mines et munitions non explosées ou encore les cultures agricoles et le bétail acquis en Gambie qui fait qu’une reprise de la vie en Casamance semble impensable. Leur établissement se fait en fonction du lieu où sont basés leurs parents. Par contre la perméabilité de la frontière sénégalo-gambienne, ainsi que les liens familiaux partagés et les doubles identités ne permettent pas de quantifier les déplacements en question. (Goree Institute, 2015, p.65) Finalement, les personnes déplacées à l’intérieur de la zone casamançaise connaissent les mêmes fragilités et la vulnérabilité est accentuée aussi bien pour ceux qui se déplacent que pour les familles accueillantes. Le vide juridique qui entoure cette catégorie de victimes des conflits rend la prise en charge idéale par les institutions internationales difficile. (Goree Institute, 2015, p.195
La Guinée-Bissau
« [L]es sentiments d’appartenance aux nouveaux espaces de vie des réfugiés dépendent surtout des solidarités et des résistances affichées par les groupes qui les reçoivent. Celles-ci se forgent selon les affinités ethniques, culturelles et religieuses. » (Goree Institute, 2015, p.76)
D’un point de vue national, le prolongement du conflit en Casamance pourrait être lié à la présence de pétrole dans la zone litigieuse entre la Guinée-Bissau et le Sénégal. De plus, le soutien bissau-guinéen pourrait être interprété en termes de reconnaissance aux anciennes connexions avec le MFDC qui a apporté son soutien lors de la lutte de l’indépendance. (Goree Institute, 2015, p.48)
Ce dernier aspect renvoie au point de vu régional où « les relations sociales, ethniques et économiques entre les réfugiés et les natifs varient en fonction du comportement de chaque zone, selon l’histoire et les affinités ethnico-culturelles. » (Goree Institute, 2015, p.87) Bien que l’identité ne semble pas être l’élément central générateur de conflits et que la Casamance est plutôt conçue comme zone d’osmoses socioculturels traversant les trois états et permettant aux individus de rechercher librement les meilleurs espaces de vie, l’appartenance ethnique compte et peut favoriser des solidarités plus denses entre certains groupes. (Goree Institute, 2015, p.77, 80) Deux histoires provenant de deux localités différentes découlent de l’étude : à Jolmet une cohabitation harmonieuse se base sur la conception des réfugiés comme rapatriés bissau-guinéens qui ont été chassés de leur espace de vie lors de la lutte de l’indépendance et qui retrouvent leur lieu d’origine suite à la situation de guerre en Casamance. C’est alors le passé historique partagé et le sens de constituer une même famille qui nourrit ce point de vue. À Bigene par contre, « les réfugiés se sentent discriminés, maltraités et victimes de vols de la part de la population locale qui les ont accueillis ». (Goree Institute, 2015, p.86) C’est surtout le phénomène de vol de bétail par des groupes armés qui pose une sérieuse menace au processus de mobilité, de réintégration et d’accueil, puisque les réfugiés abandonnent les espaces de vie qui leur ont été accordés pour retourner au Sénégal. (Goree Institute, 2015, p.77, 85-87)
Finalement, l’étude relève que les réfugiés et résidents cohabitent plus en harmonie aux endroits où les similitudes culturelles prédominent. Cette cohabitation se voit renforcée par des programmes de réintégration provenant de différentes ONG, mais renforce la tendance à avoir de petites dissensions si ces programmes d’aide alimentaire sont interrompus où insuffisants. (Goree Institute, 2015, p.83-84) De plus, les relations ethno-religieuses partagées entre le terrain bissau-guinéen et le terrain casamançais peuvent, si investies de manière plus approfondie, contribuer à affaiblir le conflit. Ce serait à travers l’implication des responsables des sites sacrés respectés par tous les peuples que des solutions durables au conflit pourront être trouvées. (Goree Institute, 2015, p.162,175-176)
Les litiges fonciers : aborder la dimension régionale du conflit casamançais
« [L]a résolution des conflits fonciers en Casamance n’est-elle pas indispensable à un processus de paix civile ? (Goree Institute, 2015, p.122)
Avec l’introduction de la réforme de 1964, 98% du sol sénégalais sont soumis à l’État. Cette loi s’oppose directement au concept coutumier de la propriété, fondé sur le principe de l’antériorité de l’occupation collective par les lignages fondateurs d’un village et la répartition de ces terres entre les unités familiales. L’incohérence entre les coutumes jóolas et cette loi moderne de gestion de terres, qui octroi au paysan qu’un droit d’usage sur la terre et introduit en plus la menace de la désaffection en cas de mise en valeur insuffisante, accentue les litiges fonciers. (Goree Institute, 2015, p.93, 95, 102-103) Là où la coutume avait prévu un prêt ou une attribution d’une parcelle de terre aux étrangers (« une personne n’étant pas originaire du village » (Goree Institute, 2015, p.97)), la législation foncière réduit la pratique de prêt de terre et la conditionne, puisque le paysan désormais peut se voir désaffecter sa parcelle empruntée au cas où l’étranger la valorisent trop fortement. S’y ajoute la mandiguisation (et islamisation) qui a entraîné une hiérarchisation de l’organisation sociale renforçant les inégalités entre aînés et cadets, ainsi qu’entre familles fondatrices (propriétaires de tout le territoire) et familles d’immigrants (ayant qu’un droit d’usage). En général, la législation foncière a été très mal perçue par la population locale, qui majoritairement ne l’accepte, ni l’applique. Néanmoins, elle a fortement valorisé la terre financièrement parlant et a, à travers ce billet, ajouté le facteur de la vente illégale de terres sans consentement avec les parents. Cela ne cause pas seulement de nombreux conflits de nos jours, mais pose également la question de l’héritage perdu pour les enfants des vendeurs de terres. (Goree Institute, 2015, p.104-106) De plus, les migrations forcées des populations accentuent la rareté des terres et engendre de nouvelles spéculations et de l’insécurité foncière. Finalement, « le compromis obligé entre les règles coutumières et les règles modernes ont poussé vers un détournement pur et simple de la loi. » (Goree Institute, 2015, p.112) Les litiges fonciers contribuent à la pauvreté et aux luttes locales et constituent un frein au développement, ainsi qu’un reflet sur les rapports sociaux conflictuels irrésolus jusqu’à présent en Casamance. Une nouvelle réforme devra nécessairement inclure le droit coutumier accepté par les Jóolas et devra préliminairement gérer la question liée à l’accès aux terres pour les déplacées. (Goree Institute, 2015, p.117-121)
Les mécanismes traditionnels de gestion de conflit
Les Fétiches
« C’est dire que la rébellion casamançaise n’a jamais échappé aux traditions mystico-religieuses qui nourrissent, préparent et légitiment les combattants du MFDC et leurs actions. » (Goree Institute, 2015, p.161)
Le facteur religieux, ici sous l’angle de la religion traditionnelle, est abordé sans pour autant en faire un facteur déterminant. C’est sur les ‘fétiches’ que les séparatistes s’appuient pour mener leur combat et c’est sous l’aspect du peace-building que les associations et ONG vont s’approprier ce même concept dans la résolution du conflit. Un fétiche dans la conception jóola est une création divine d’un aspect matériel et spirituel qui se manifeste à l’Homme par les rêves ou une maladie initiatique. La question centrale est de savoir quel lien existe entre les outils utilisés par les différents acteurs et l’argument politique du MFDC.
Un premier constat démontre que les cérémonies traditionnelles ont permis dans les moments pires du conflit une réconciliation entre des populations et des villages divisées entre sympathisants et non-sympathisants du MFDC sans pour autant avoir besoin d’un intermédiaire. (Goree Institute, 2015, p.134-142, 150-151) Un deuxième constat démontre par contre, que les mécanismes traditionnels utilisés par les femmes urbaines sont contestés par les ‘vraies féticheuses’, les femmes des bois sacrés du MFDC, puisque « les femmes de la société civile qui font recours à ces lieux communément appelés ‘bois sacrés’ ne les maîtrisent pas ou du moins ne les connaissent qu’à travers la littérature classique sur les Jóola. […] Ces fétiches plantés dans les centres urbains sont différents des sanctuaires classiques. Par conséquent le concept de mécanismes traditionnels de résolution des conflits s’avère problématique car le conflit de Casamance n’est pas une guerre traditionnelle. » (Goree Institute, 2015, p.140-141, 151)
Conclusion
La question du règlement définitif de la question casamançaise se pose toujours, et cela en dépit des nombreux Accords signés par les parties en conflit. (Goree Institute, 2015, p.49) « Si la géopolitique de la Casamance, autrement dit sa géographie, a été un facteur déclenchant et complexifiant du conflit, elle est aussi, sans doute, la solution. » (Goree Institute, 2015, p.50) Au-delà des considérations géopolitiques, nationales et régionales que nous avons traversées, ainsi que les dynamiques de mobilités sous les dimensions micro- et macrosociologiques que nous avons tracés, il s’agit de rompre avec le conservatisme et de renouveler les discours sur le conflit casamançais qui n’arrête pas d’évoluer. Cela, afin de repenser les origines du conflit, de trouver des solutions incluant les divers acteurs du conflit, ainsi que les conditions de la prise en charge des déplacés. (Goree Institute, 2015, p.213, 232)
Bibliographie
par ordre des chapitres :
Avant-propos (p.12)
Odile Tendeng
L’État du Sénégal et ses périphéries : le cas casamançais (p.18)
Prof. Ousseynou Faye, Prof. Histoire. Faculté des Lettres et Sciences Humaines. Université Cheick Anta Diop de Dakar.
La géopolitique du conflit en Casamance : relations avec les États voisins de Gambie et de Guinée-Bissau (p.34)
Dr. Eugène Tavares, enseignant-chercheur à l’université Assane Seck de Ziguinchor.
La Géopolitique du conflit en Casamance : les relations entre le Sénégal et la Gambie (p.56)
M. Charles Ebere, enseignant-chercheur, à l’université de Banjul, Gambie.
Le débordement du conflit de Casamance en Guinée-Bissau : la question des réfugiés (p.76)
Dr. Joao Ribeiro Butiam Có, chercheur à l’INEP, institut national d’études de recherche / Guinée-Bissau.
Conflit et réforme foncière au Sénégal : le cas de la région de Ziguinchor (p.92)
Prof. Mamadou Badji, Doyen de la Faculté des Sciences juridiques et politiques (FSJP), université Cheick Anta Diop de Dakar.
Le rôle des « fétiches » dans la résolution du conflit en Casamance (p.134)
Dr. Paul Diédhiou, enseignant-chercheur é l’université Assane Seck de Ziguinchor.
Le conflit en Casamance : les influences ethnico-religieuses (p.169)
Dr. Hamadou Boiro, chercheur à l’INEP, institut national d’études de recherche / Guinée-Bissau.
Le conflit en Casamance et la question des déplacés d’intérieur : analyse des parcours migratoires et des conditions de vie (p.180)
Dr. Jean-Alain Goudiaby, enseignant-chercheur é l’université Assane Seck de Ziguinchor.
Parcours d’insertion socioprofessionnelle de réfugiés du conflit casamançais dans les pays limitrophes : Gambie et Guinée-Bissau (p.198)
Dr. Doudou Dièye Guèye, enseignant-chercheur à l’université Assane Seck de Ziguinchor.
L’absence de débat public sur le conflit en Casamance : le talon d’Achille du processus de paix (p.218)
Dr. Moustapha Guèye, enseignant-chercheur au Centre d’Études des Sciences et des Techniques de l’Information (CESTI), université Cheick Anta Diop Dakar.
[1] Goree Institute. (2015). Conflit et Paix en Casamance : Dynamiques locales et transfrontalières. (Édition 2015). Ile de Gorée : Goree Institute. – Cet ouvrage est un assemblage d’articles publiés par différents auteurs (voire bibliographie)